La citrouille (énorme!) est transformée en lanterne et le souriceau réclame : "dis maman, tu me la fais ma cape de vampire pour halloween?"

Cet été à Barcelone, le souriceau s'était fait offrir de superbes dents de vampire à la boutique de magie la plus ancienne de la ville. Et déjà, il avait exprimé le souhait d' une cape assortie à ses nouvelles quenottes (du meilleur goût, sanguinolentes à souhait).

Harry Potter, sorts de cette armoire!

Cette boutique poussiéreuse dans le barri gothic vaut son pesant de cacahuètes; elle est tenue par une passionnée qui met un point d' honneur à trouver ce qu'il vous faut et vous apprend bien volontiers quelques tours de magie à l'abri des rideaux de son arrière boutique.

Déjà au mois d'août, le souriceau m' avait fait une description précise de sa cape idéale : noire, bien sûr, et avec un grand col doublé de rouge; et qui tient tout seul, le col, hein; et maman chérie, ce serait bien si tu pouvais me la coudre avant halloween.

Avec un cahier des charges aussi précis, facile!

 Effrayant, non, mon bébé Dracula?

La cape est en coton noir, le col qui tient tout seul en faux cuir noir doublé de feutrine rouge, le tout de chez Toto.

Pour obtenir ce regard cerné de mort vivant, c'est tout simple : il faut un éclairage halogène pile au dessus de la tête du souriceau, un bon coup de flash de face au moment de la photo et surtout, quelques nuits à faire la foire avec ses divers cousins chéris ou des copains. Résultats garantis, promis, parole de souris (vivement la rentrée que ce pauvre enfant se repose...).

Bouhou

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Un nœud- broche tricoté au point de riz en alpaga "encre bleu" et comète "l'heure bleue" glitter de la Droguerie (les couleurs apparaissent grisées sur la photo mais il s'agit pourtant d'un joli bleu profond) :

Le tuto vient de c'est dimanche (clic, clic sur le lien...merci sœur Alma) : il y a plusieurs tailles, j' ai fait le nœud medium.

La souris ne porte pas cette broche imposante sur le revers de sa veste (d'ailleurs, la souris porte peu de vestes...) mais dans son dos!

Je m'explique : suite à mon immobilisation forcée qui m'a tenue bloquée plusieurs mois au fond de mon canapé, j'ai beaucoup shoppé sur le web... et j'ai eu pas mal de problèmes de tailles : trop petit, pas le choix, il faut renvoyer l'article (enfin, envoyer l' homme renvoyer l'article...hum); mais quand c'est trop grand, on peut bidouiller! Ici, il s'agit d'un joli pull marine Bérén*ice à détails glitter argentés trop ample (taille S pourtant...étrange...). La broche nœud permet donc de cintrer le pull (facile!).

   Et pour compléter ce camaïeu de bleu, j'ai cousu vite fait une petite écharpe en liberty fairford bleu bordée d'un croquet marine (la Droguerie).

La magnifique besace (en liberty fairford elle aussi) a été faite il y a 2 ans par Mélanie, la fée niasse et je l' aime toujours autant.

D' autres broches à suivre...pour d' autres tops un peu loose!

Et n'oubliez pas, on dort une heure de plus demain matin!

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Le week-end dernier, nous sommes allées au salon ID créatives à Eurexpo (Lyon) avec ma souricette.

Il n'y avait rien d'extraordinaire et nous avons donc été très raisonnables : quelques perles pour ma souricette et du tissu transfert pailleté pour moi.

Nous avons également suivi un atelier cake-pop (vous savez, ces petits gâteaux en forme de boules piqués sur un bâton, so trendy). On en reparlera plus tard parce-que j'ai bien évidement craqué sur le kit à cake-pop (qui peut servir à plein d'autres choses, si, si...il a bien fallu convaincre l'homme de l'utilité de cet achat...).

Voici un petit tuto en photo pour pailleter son liberty easy :

il faut du tissu thermocollant (ici pailleté argenté) et de jolis motifs (trouvés sur internet, agrandis, imprimés et découpés)

Ensuite, on repasse au marqueur les contours des formes découpées sur le film plastifié qui recouvre le tissu pailleté.

On découpe... On peut même utiliser une perforette pour faire des tout petits motifs, le transfert est bien rigide, ça fonctionne parfaitement!

On positionne le transfert sur le support à décorer, côté pailleté vers soi; 

Et on repasse (fer chaud, sans vapeur); j' ai mis un torchon sur le transfert à cause des traces de marqueurs (et j'ai bien fait, vu l'état du torchon!) mais on peut tout à fait repasser directement sur la partie plastifiée, ça ne fond pas.

La température du fer doit être adaptée au tissu...aucun problème pour le faon sur liberty avec le fer bien chaud; par contre, je n'ai pas déhoussé le coussin liberty aux cerise (j'avais cousu la housse directement sur le coussin...sainte flemme quand tu nous tiens...) et en repassant le coussin à fer bien chaud, l'intérieur en synthétique a fondu...

Après 30 secondes en appuyant bien le fer, on laisse refroidir et on décolle le film plastifié.

Et tadam!!!

Liberty capel bleu marine.

Liberty mitsi bleu (qui gondole à cause du coussin cramé qui colle dessous!).

Mais où sont passées les petites cerises et les coeurs...chez la souricette bien sûr!

D' autres liberty pailletés à suivre!

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Après un petit tour chez "mon grain de sel", son cake/ brioche à tartiner m'a fait de l'oeil!

Et en plus, j'avais tous les ingrédients au frigo...c'est parti pour un goûter du mercredi comme on les aime:

Les ingrédients :

*250g de farine

*1 sachet de levure chimique

*75g de sucre roux

*75g de beurre

*125g d'amandes effilées

*1 oeuf

*le jus (et la pulpe) de 2 oranges

Oui, c'est un cake light : peu de sucre, peu de beurre...elle est pas belle la vie? 

Mélanger la farine, la levure et le sucre puis ajouter le beurre (ça fait une sorte de pâte à crumble); ajouter ensuite l'oeuf, le jus et la pulpe des oranges et les amandes; mélanger grossièrement (le mélange doit rester un peu granuleux, comme la pâte à scones).

Verser le mélange dans un moule à cake beurré, lisser le dessus à la spatule et saupoudrer d'un peu de sucre roux (ça fait des jolies paillettes brillantes une fois le gâteau cuit).

Cuire 40 min à 180°.

Le verdict : il est délicieux mais mérite d'être accompagné d'une petite confiture (j'ai dit qu'il était light, il faut donc y remédier un peu...).

Et ça tombait bien, j'avais justement fait de la confiture de poire à la vanille avant de commencer le cake :

1kg3 de poires (pelées et coupées en petits morceaux), 650g de sucre, 150g de sucre vanillé (pas en sachets le sucre vanillé, hein, malheureuse! Beghin say en fait en pack de 500g, très bon et entièrement naturel avec de la vraie vanille). On cuit tout ça 20 min et hop, 5 pots de douceur vanillée.

Dans son blog, "mon grain de sel" reproche à ce cake d'être un peu sec.

A la souricière, nous n'avons pas eu ce problème : la souris a installé et disposé artistiquement son petit goûter pour faire ses photos spécial blog (le bon thé au chocolat de chez Angélina, le mug, la confiote...et tout ça viiiite avant que les souriceaux affamés ne débarquent et saccagent tout...); et que je me contorsionne pour prendre le pot de confiture en photo pas trop à contre-jour, et que je pousse du coude la théière bien pleine qui me gène pour cadrer le pot tout en photographiant (sainte flemme, quand tu nous tiens!)...et que je renverse la théière sur le cake, bien sûr...

J'ai promptement réagi pour sauver le cake (et l'appareil photo) et finalement, il n'a pas trop souffert, seule la base a été un peu imprégnée de thé...tout ça pour dire que non, il n'était pas sec ce gâteau (hi,hi,hi...rire nerveux de la souris au bord de l'apoplexie qui a vraiment beaucoup de mal avec les photos culinaires).

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Si vous vous rappelez bien, le souriceau avait eu un chat amineko (clic,clic...le lien vers le tuto est dans ce billet là) crocheté avec amour et adopté illico; la souricette a bien vite exigé le sien... pink, of course:

Ces 2  là s'aiment d'amour, promis!

Comme le premier, cet aminéko est crocheté en alpaga de La Droguerie (coloris pétale, crochet n°4) et comme l' amineko garçon, ses pattes sont lestées avec des lentilles (mais il y a moins de fuites...je ne retrouve pas de lentilles dans le lit de ma souricette...).

La bestiole a été baptisée Rose par ma souricette (où va t-elle chercher tout ça...quelle imagination!) et elle ne quitte plus son lit; elle porte un mini foulard en liberty eloise.

Rose se prélasse sur le coussin de chaise en liberty fairford de sa petite maman...

Rose et Monchat (oui, oui, le souriceau fait preuve lui aussi d'une imagination débordante quand il s'agit de trouver des noms à ses doudous...) bras dessus-bras dessous. (c'est la couleur ou Rose tient plus du goret que du chat?!!!....bon, ok, Rose n'a pas de queue en tire-bouchon!)

Bonne semaine!

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Avec ce temps plus frisquet et gris, la saison de la soupe a été déclarée ouverte à la souricière (bon, pour la raclette, on va essayer de tenir encore un peu...).

La soupe fétiche du souriceau, butternut et lard :

Les ingrédients :

*un butternut  (que j'aurais pu photographier, à côté de jolies fleurs d'automne...j'y ai pensé trop tard, le butternut était déjà découpé...pfff, pas encore tous les bons réflexes de blogueuse, moi)

*un bouillon cube de volaille

*8 tranches de lard fumé

La recette (trop facile) :

S'armer d'un bon couteau pour couper le butternut en morceaux et le peler ( opération un peu dangereuse car la bête est coriace). Bien sûr, on enlève les pépins du centre...

Couvrir les cubes de butternut d'eau, ajouter le bouillon cube et faire cuire 30 minutes (le butternut doit être tendre).

Pendant ce temps, faire dorer les tranches de lard à sec dans une poële.

Jeter un peu d'eau de cuisson du butternut et le mixer avec 4 tranches de lard.

Inutile de saler, le lard l'est bien assez...et inutile d'ajouter de la crème, le lard apporte suffisamment de gras et la soupe est onctueuse à souhait!

Pour servir, on ajoute un tour de moulin de mélange 5 baies et une tranche de lard bien croustillant dans chaque bol.

Et même le souriceau adore, lui qui est pourtant anti potirons, potimarrons et autres courges de saison!

En dessert, une tarte aux quetsches : un pâte sablée, des quetsches coupés en deux, un peu de cassonnade et des copeaux de beurre; 20 minutes au four et, miam!

Entre la soupe et la tarte, il y avait des pâtes (pas automnales) : l'appétit des souriceaux ne saurait se contenter d'une entrée et d'un dessert...

En ce moment, il y a beaucoup d' encours à la souricière (et beaucoup de rose...) : un tapis commencé il y a plus d'un mois mais en attente pour cause de panne de fil Zpagetti (la mercière devrait bientôt recevoir la pelote qui me manque...j'espère!), un pull en alpaga commencé pour ma souricette (modèle du livre d' Aurélie "la Poule"), un coupon de betsy ann qui attend d'être transformé en blouse (le patron est décalqué et taillé...).

Bref, la souris se disperse et s'éparpille (trop d'envies... et je ne vous parle pas de la blanket du souriceau, elle avance très doucement; et un bracelet abandonné sur le métier à tisser...et les poires qui attendent leur heure de confiture vanillée...).

Alors pour ranger (un peu) une corbeille improvisée avec l' enveloppe du dernier chouette kit, d'après ce tuto (clic,clic sur le lien)

Un coup de ciseau, 2 agrafes et un tour de masking tape : ça au moins, c'est rondement mené!

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